Conflits d’acteurs et d’usages dans les gares routières d’Antananarivo (Madagascar)

Contourner. Les différentes modalités de l’appropriation
Par Rindra Raharinjanahary, Landitiana Soamarina Miakatra
Français

Les gares routières africaines sont au cœur des enjeux socio-économiques et spatiaux urbains et figurent parmi les infrastructures suscitant l’intérêt des acteurs aussi bien publics que privés. Les stationnements, appellations habituelles des gares routières à Madagascar, sont les points de départ et d’arrivée des taxis-brousse régionaux et nationaux. À Antananarivo, dans le cadre du Programme d’amélioration des mobilités urbaines, lancé en 2003, ils ont fait l’objet de projets de réaménagement et de déplacement des activités sur de nouveaux sites. La dynamique s’est accompagnée d’une nouvelle approche de la gestion des gares, engendrant des tensions entre les acteurs eux-mêmes, notamment avec les investisseurs privés, et des résistances au changement. Cet article cherche à comprendre les logiques des différents acteurs. Il met en exergue le décalage entre imposition internationale de normes et intérêts des acteurs locaux.

Mots clés

  • Gare routière
  • gestion
  • usage
  • conflit
  • acteur
  • Antananarivo
  • Madagascar
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