Les gares parisiennes dans les expériences d’urbanité (1837-1914)

Dossier : Les gares au miroir de l’urbain
Français

Par l’approche de l’anthropologie historique et de l’histoire sociale et culturelle des représentations, l’objet de cet article est d’étudier les manières dont les gares parisiennes, bâtiments inédits et hybrides, qui naissent dans le premier tiers du XIXe siècle, viennent troubler les expériences communes de la ville et renouveler la palette des expériences urbaines à au moins trois dimensions : celle des représentations de la ville et de son fonctionnement ; celle des pratiques normatives de la ville et enfin, celle de sa perception et de son appréhension au quotidien. À travers l’étude de cas, il s’agit donc de rappeler que l’espace est une production historique complexe qui ne peut se réduire à sa conception initiale théorique (la vision des ingénieurs), ni à ses usages principaux et prescrits (la vision des exploitants), mais qui doit plutôt se comprendre comme une co-production fragile et vivante, à la fois consciente et inconsciente, pragmatique et fantasmée.

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