Des quartiers de gare favorables aux modes actifs pour une mobilité régionale énergétiquement sobre. Point de vue d’acteur
S’inscrivant dans la continuité de travaux visant à construire, selon une approche par l’offre, un cadre théorique et opérationnel d’élaboration de projets urbains énergétiquement frugaux, cet article propose une réflexion sur un aménagement des quartiers de gare favorable à la pratique de la marche et du vélo utilitaires en tant que levier du report modal – passagers et fret – depuis l’automobile vers l’association entre les modes ferré et actifs. Les enjeux d’un tel report modal à l’échelle d’une région (Île-de-France) sont tout d’abord mis en évidence ; des domaines d’action pour améliorer la « cyclabilité » et la « marchabilité » des zones de chalandise des gares sont ensuite proposés ; enfin, une synthèse de ces « boîtes à idées » sous forme d’un parti d’aménagement ambitieux (« Île-de-France sans voitures ») est esquissée, et sa faisabilité est discutée.
Mots-clés
- énergie
- quartier de gare
- mode ferré
- bicyclette
- marche
- transport